Photos Echiquier, tric trac ©RMN-Grand Palais/Daniel Arnaudet. Le jugement de Pâris ©RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d’Ecouen) /René-Gabriel Ojéda. La Sybille d’Erythrée© Les Arts Décoratifs, Paris / akg-images. Le texte du communiqué s’inspire du site www.deprouw.fr Lieux de conservation des émaux. Jugement de Pâris : Ecouen, musée national de la Renaissance. Sibylle d?Erythrée : Paris, musée des arts décoratifs. échiquier/jeu de tric-trac : Paris, musée du Louvre. |
Le timbre à date - Création : Sylvie Patte et Tanguy Besset.
Léonard Limosin est un peintre, émailleur, dessinateur et graveur français du XVIe siècle, né vers 1505 à Limoges, mort en janvier 1575. On ne sait rien de sa formation. Certains avancent qu'il pourrait avoir été l'élève de l'émailleur Nardon (Léonard) Pénicaud, orfèvre et émailleur mentionné de 1493 à 1541. Son parcours au service des rois de France, de François Ier à Charles IX, marque l'apogée d'une technique forgée à la Renaissance et typiquement française : l'émail peint sur cuivre. Aisément transportable, assez peu onéreux, flatteur à l'oeil grâce à ses reflets et ses rehauts d'or, l'émail peint à toutes les qualités pour se faire adopter, jusque dans les plus hautes sphères de l'aristocratie française de la Renaissance. Léonard Limosin n'est pas le seul artiste à avoir obtenu des commandes de la Cour, mais il est certainement celui qui a le mieux réussi à s'imposer, sur le plan esthétique et financier. Son style a manifestement plu à Catherine de Médicis, puisqu'il n'a pas cessé de produire des émaux en rapport avec la Cour après la mort d'Henri II. Léonard interprète ses dessins avec une grande liberté, mais dans ses admirables portraits, il s'applique à rendre toute la sincérité naïve des crayons français de l'époque. Par l'ensemble de ses qualités : sureté du dessin, merveilleuse entente des ressources de l'émail, aisance de l'exécution, activité qui tient du prodige, Léonard Limosin se place en tête des émailleurs de Limoges, et même des émailleurs français de la Renaissance. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable évaluée à 1840 émaux entre les années 1532 et 1574. Le bloc est illustré par le plat "le Jugement de Pâris (1562 ; émail peint, d'après une composition de Raphaël) et la plaque émaillée la "Sibyla Richea"(v.1535-1540 ; émaux polychromes, agrémenté d'un contour reprenant le cadre d'un échiquier (1537 ; émail peint inséré dans un cadre en bois). Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste.
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