Le timbre à date - Création : Emmanuelle Houdart.
Certains font remonter cette locution au conte des frères Grimm « Les Musiciens de Brême » paru en 1815 dans la deuxième édition de Kinder- und Hausmärchen où les « musiciens » sont quatre animaux : un âne, un chien, un chat et un coq. Pour épouvanter des brigands, ils montent les uns sur les autres, l'âne en bas et le coq en haut. L'âne se trouvait donc à l'opposé du coq et passer du coq à l'âne signifiait alors passer sans transition d'un extrême à l'autre. Mais dire qui a utilisé ou fait connaître cette locution en premier est un autre problème, l'ouvrage cité n'étant qu'un recueil de contes populaires et l'explication métaphorique du conte des frères Grimm n'évoquant pas cette idée. Cette expression pourrait venir du mot asne (ancien mot pour la cane) : sauter du coq à l'âne serait donc, pour un coq, confondre la cane avec la poule. En effet, on trouve la trace de cette expression dès le XIVe siècle, sous la forme saillir du coq à l'asne. L'asne désignait alors une cane, et il semble que les coqs tentent parfois de saillir des canes. Le sens de l'expression aurait glissé, l'asne devenant l'ane, par déformation, et sans accent. Ce dernier n'aurait été ajouté qu'à la suite du contresens opéré pour rejoindre l'orthographe âne. Extrait du Wiktionnaire : La langue française est riche d'expressions inspirées par les animaux. En 2013 un premier carnet intitulé "sauter du coq à l'âne" avait été émis. Ce nouveau carnet ne noie pas le poisson, en revanche il prend le taureau par les cornes et véhicule tendresse, ironie, encouragement, complicité ... entre expéditeur du courrier et destinataire...d'une façon colorée et joyeuse. Ces 12 timbres illustrent certaines de ces expressions courantes, pleines de raccourcis, de bon sens, d'humour et très imagées faisant appel à divers animaux. Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste. |