Le timbre à date - Création : Angélique Andrillon.
Les deux timbres reprennent l'un de ses thèmes favoris - les jeunes femmes - au travers de la " Petite fille à la guitare, 1940" et du " Portrait de la Baronne Gourgaud à la mantille noire, 1923 ». Marie Laurencin peint des personnages féminins élancés et vaporeux qu'elle reprendra par la suite dans des toiles aux tons pâles, évocatrices d'un monde enchanté. Le fond du bloc évoque les couleurs favorites de sa palette le gris, le rose et les tons pastel. Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste.
Voir la vidéo : « 500 ans de portraits de la femme dans l'Histoire de l'Art Occidental » Marie Laurencin, née le 31 octobre 1883 au 63 rue de Chabrol dans le 10e arrondissement de Paris et morte le 8 juin 1956 à son domicile dans le 7e arrondissement, est un peintre figuratif français étroitement associé à la naissance de l'art moderne. Portraitiste, illustrateur et graveur, elle est également une épistolière à la fantaisie déconcertante et a composé des poèmes en vers libres, indissociables, dans le cours de son processus de création, de l'expression picturale des scènes fantasmatiques qu'elle représente. Condisciple de Braque, muse d'Apollinaire, disciple de Matisse soutenue par Derain, amie de Picasso jusqu'à leur rupture, Marie Laurencin a fait de son style un dépassement indémodable tant du fauvisme que du cubisme et de sa vie une oeuvre emblématique, autant d'une révolution artistique que de la libération de la femme. Si sa gloire internationale de l'entre-deux-guerres a été ternie durant l'Occupation par des mondanités déplacées, et si la critique, obnubilée par son expression féminine d'un désir qui renvoie à l'enfance, ne l'exonère pas d'une sensibilité d'apparence facile sans nette évolution, sa vie comme sa peinture fascinent à nouveau depuis que Joe Dassin l'a évoquée dans une chanson populaire. Très peu exposée en France, il faut attendre 2011 pour qu'une biographie approfondisse sa part d'ombre et le printemps 2013 pour qu'une exposition parisienne ne la fasse redécouvir au grand public. Antithèses des cauchemars de Goya, qui fut son seul idéal, ses aquarelles vives et glacis pastel répètent indéfiniment le mystère ambigu et hallucinant de «princesses» et de bêtes féériques, de fleurs et d'adolescentes à la pâleur irréelle. En une réminiscence des fêtes galantes de Watteau, le trait fluide saisit l'instant extatique d'une pose dansante par leurs regards muets comme ceux d'un masque. Dʹaprès Wikipédia.
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