Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière - de nos jours Labastide-Murat, dans le département du Lot - et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo, dans le royaume de Naples, est un maréchal d'Empire français, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.
Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Dʹaprès Wikipédia.
Joachim Murat (1767 - 1815), roi de Naples par le Baron Antoine-Jean GROS :
Le tableau est un portrait officiel de Joachim Murat en tant que roi de Naples, il fait rappel à l'éclatant épisode de sa carrière de général, douze ans plus tôt. La peau de tigre (aux yeux de rubis, d'après les dires d'un Saxon en 1813) sur laquelle il chevauche « à la mamelouk », son adoption du sabre turc, la posture de son cheval prêt à bondir - la poussière sous ses sabots atteste de son impatience - dans une cavalcade qui a fait la réputation de Murat font écho à Aboukir. Murat a connu une évolution époustouflante depuis cette bataille : devenu le beau-frère de Napoléon par son mariage avec Caroline Bonaparte quelques mois après Aboukir (le 18 janvier 1800), le fils d'aubergiste du Lot a su monter dans la hiérarchie impériale, à force de bravoure sur les champs de bataille.
Quand Murat commande ce portrait à Gros en 1811, il est au sommet de sa gloire. Sa progression est allée bien au-delà des échelons militaires : il a été grand-duc de Clèves et de Berg ; il est désormais roi de Naples depuis août 1808. Ainsi le peintre choisit de le représenter en train de superviser des manœuvres militaires aux abords de Naples ; la présence dans le fond du tableau du Vésuve certifie le lieu géographique, tandis que l'uniforme confirme les fonctions de Murat. Le roi de Naples se permet l'exubérance : sa chapka a été personnalisée (il lui manque une visière frontale) et les pantalons serrés d'hiver qu'il porte sont ceux d'un aide de camp. La Légion d'honneur précède, ici, la grand-plaque de l'ordre napolitain : la décoration française retrouve la première place dans la hiérarchie des médailles... Si le contexte de ce tableau est moins violent que celui d'Aboukir réalisé en 1806, il reste guerrier et les couleurs éclatantes de l'uniforme viennent réveiller la stature assez classique du roi équestre.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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