Georges Marie Ludovic Jules Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris 16ème et mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale.
Capitaine dans l'aviation française, il remporta 54 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD VII, SPAD XII canon et sur SPAD XIII sur lequel il fut abattu (S504), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'escadrille N.3, dite «escadrille des Cigognes», l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918. Ses avions étaient habituellement peints en jaune et baptisés «Vieux Charles».
D’après Wikipédia.
Légende de l'aviation, Georges Guynemer est incontestablement l'« as » le plus célèbre de la Grande Guerre. Rien ne prédisposait pourtant ce jeune homme malingre à devenir une icône nationale. En 1914, il est ajourné par le conseil de révision : l'armée le trouve trop peu robuste pour supporter les fatigues d'une campagne militaire. Humilié, il parvient à se faire engager comme élève mécanicien à l'école d'aviation de Pau, en novembre 1914.
Le chef de l'école n'est pas enchanté : « qu'est-ce que vous voulez qu'on en fasse ! Enfin, il pourra toujours laver les avions de ses camarades ». Mais Guynemer veut voler et parvient à devenir pilote en janvier 1915. « Il y a une limite à toute chose, et il faut toujours la dépasser », répète-il. Après quelques missions de reconnaissances, il livre un combat aérien en juillet 1915 et abat son premier avion allemand. Affecté à l'escadrille des « cigognes », volant toujours sur des avions peints en jaune qu'il surnomme « Vieux-Charles », il se comporte en vieux trompe-la-mort : s'il accroche 53 victoires à son tableau de chasse, il est abattu à sept reprises mais parvient toujours à s'en sortir et à reprendre le combat.
La presse vante ses exploits et en fait un champion qui permet d'incarner l'aviation française, chevalerie des temps modernes. Sa disparition mystérieuse, le 11 septembre 1917, renforce encore sa légende : en s'écrasant sur le front de la Somme, dans un endroit battu par l'artillerie britannique, la carlingue de son appareil est pulvérisée. On ne retrouvera rien d'elle ni de la dépouille du capitaine Guynemer. Pour l'honorer une dernière fois, la Chambre des députés décide, en octobre 1917, d'apposer une plaque au Panthéon, saluant la mémoire de cet aviateur intrépide dont la devise, « Faire face », est devenue celle de l'École de l'air.
©Jean-Yves le Naour - La Poste.
Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste.
En arrière plan le timbre représente le « Vieux-Charles », un Spad XIII de l'escadrille des cigognes.
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