Sosthène Héliodore Camille Mortenol (29 novembre 1859-22 décembre 1930) est un officier supérieur guadeloupéen, défenseur de Paris et capitaine de vaisseau.
D’après Wikipédia.
Portrait :
Sosthène Héliodore Camille Mortenol, né à Pointe-à-Pitre le 29 novembre 1859, fut le premier polytechnicien fils de parents ayant connu l'esclavage.
Son père était ouvrier voilier, sa mère, couturière. Le supérieur du séminaire-collège de Basse-Terre encourage son père à solliciter une bourse afin qu'il poursuive ses études, au lycée Montaigne de Bordeaux. Il est reçu 3e au concours de l'École militaire de Saint-Cyr et 19e à celui de l'École polytechnique qu'il choisit. Il en sort officier de marine, 18e sur 205.
En 1902, il se marie et n'aura pas d'enfants. On le voit sur toutes les mers, en Atlantique, de la France jusqu'au Sénégal, de Madagascar, où il rencontre Gallieni, au Gabon, de la Méditerranée à la mer de Chine. Madrid et Berlin le décorent pour avoir porté secours à des navires en difficulté. Très bien noté en raison de ses aptitudes navales et techniques, il gravit tous les échelons de son arme jusqu'à devenir capitaine de vaisseau.
En poste à Brest au début de la guerre, Mortenol s'ennuie. Juillet 1915 le voit débarquer à l'état-major de Gallieni qui lui confie la lourde responsabilité d'assurer et de réorganiser la défense anti-aérienne de la capitale. Il s'en acquitte à merveille, et parvenu en 1917 à la retraite d'officier de marine, Painlevé, ministre de la Guerre, le nomme « colonel de réserve de l'artillerie de terre » afin de le maintenir en fonction.
Au traité de Versailles, il quitte l'armée avec les insignes de commandeur de la Légion d'honneur. Resté à Paris, il s'occupe d'oeuvres sociales, notamment au profit de ses compatriotes guadeloupéens. Mortenol décède le 22 décembre 1930.
© La Poste - Alain Pierret.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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