Les timbres à date - Création : Geneviève Marot.
Ce bloc-feuillet a remporté le trophée 2018 du plus beau bloc. Le 7 novembre 1918, des plénipotentiaires allemands franchissent les lignes françaises pour négocier la fin des combats. Conduits nuitamment dans une clairière de la forêt de Compiègne, à proximité de Rethondes, les négociateurs ennemis sont reçus avec sévérité, le 8 au matin, dans le wagon-salon du maréchal Foch. Ce dernier leur donne 72 heures pour accepter les conditions des Alliés. Le 11 novembre, à 5 h 12 du matin, l’armistice est signé. Il prendra effet à 11 heures. Foch quitte alors la clairière de Rethondes après avoir posé pour une photo qui immortalise l’événement. C’en est donc fini de la grande boucherie, et la France est victorieuse. Sur le front, où les combats font rage jusqu’à la dernière minute, pas de manifestation de joie exubérante, juste un grand soulagement, presque un ahurissement. À Paris, comme dans les grandes villes de France, au contraire, c’est une scène extraordinaire. On s’embrasse, on pleure et on rit à la fois. Clemenceau, surnommé le « Père la Victoire », est moins enthousiaste. Il confie : « Nous avons gagné la guerre ; maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile. » D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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