Le timbre à date - Création : André Lavergne.
André Lavergne illustrateur et graveur de nombreux timbres, a dessiné les monuments emblématiques de chaque ville. Dinan la Bretonne domine fièrement la Rance et son petit port de plaisance. Dans cette ville au cachet médiéval on peut admirer la basilique Saint-Sauveur (12es), les maisons à pans de bois, son château et ses remparts. Quant à Dinant La Wallonne, elle est située sur les rives de la Meuse, au pied de falaises escarpées. En contrebas, se trouve la collégiale gothique Notre-Dame de Dinant. Au sommet de la falaise, on découvre la citadelle de Dinant. Édifiée en 1051, elle domine la cité. On y accède soit par 450 marches soit par un téléphérique figurant sur le timbre. En juin 1953, à l’initiative du député René Pleven, qui avait découvert l’existence d’un autre Dinant (avec un T) en Belgique, une délégation composée notamment d’Ernest Punelle, adjoint au maire, et plus tard premier président du Comité de jumelage et d’amitié Dinan-Dinant, fut reçue par le bourgmestre de l’époque, Léon Sasserath, et ses échevins, Auguste Peiffer et Joseph Abraham. Parallèlement, un comité se formait, sous la houlette du syndicat d’initiative de Dinant. Celui-ci était présidé par Albert Remy. En septembre 1953, la première délégation dinantaise, composée des protagonistes cités ci-dessus et accompagnée de jeunes danseurs de la Compagnie des Copères, se rendait à son tour en terre bretonne, à l’occasion de la semaine commerciale et dans le but de finaliser ce jumelage. André Aubert était alors maire de Dinan. Voilà comment le destin des deux villes, Dinan la Bretonne et Dinant la Wallonne, se trouva lié. Désormais, tous les deux ans, Dinannais et Dinantais parcourent réciproquement les 670 km qui séparent ces deux cités présentant des similitudes architecturales, patrimoniales et historiques, pour vivre de grands moments d’amitié et de convivialité. © La Poste.
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