Le timbre à date :
C’est à un entrepreneur anglais, propriétaire de nombreux théâtres londoniens, que l’on doit sa construction, Sir Alfred Butt. Dans l’euphorie de la fin de la Première Guerre mondiale, il conçut ce théâtre à l’identique du Palladium, persuadé qu’il allait conquérir Paris. Inauguré avec faste le 21 avril 1919, le Palace-Théâtre, comme il se nommait alors, démarre pourtant mal sa carrière, avant de connaître, sous la direction des frères Isola, puis sous Henri Varna, ses premiers succès. Depuis, le théâtre, devenu Mogador en 1920, résonne du nom d’artistes qui ont marqué leur époque : Mistinguett, Marcel Merkès, Paulette Merval, Tino Rossi puis, plus tard, comédiens, metteurs en scène et chanteurs inscriront leur nom dans la mémoire de Mogador : Jacques Higelin, Barbara (qui y fit ses débuts et à qui l’on doit l’inscription du théâtre au patrimoine des monuments historiques de France), Michel Galabru, Jacques Weber, Jérôme Savary, Robert Hossein, entre autres ; des artistes internationaux s’y produisirent également comme The Clash, Sting ou les Rolling Stones. Des spectacles de tout premier plan parmi lesquels Cabaret, Cyrano de Bergerac, Hair, My Fair Lady, Les Misérables, La Légende de Starmania y ont été donnés. Totalement rénové en 2006, le théâtre a retrouvé sa magnificence, ses fresques et ses dorures, un temps disparues ; c’est aujourd’hui, avec sa capacité de 1 600 places, l’une des plus grandes salles parisiennes et parmi les mieux équipées, elle est dédiée à la comédie musicale dans le plus pur style de Broadway ou de Londres, et accueille une collection d’art contemporain ouverte à ses visiteurs. Mogador est l’un des théâtres les plus fréquentés de Paris. © La Poste - Tous droits réservés.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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