Le timbre à date - Création : Sandrine Chimbaud.
Les randonneurs du mythique GR20 le disent tous : le Monte Cinto se mérite, il ne se livre pas facilement. Il ne faut pas oublier que la montée est longue, difficile par endroits… L’ascension de la plus haute montagne de Corse est émaillée de merveilles de la nature : des espèces endémiques jalonnent le chemin des promeneurs, comme le pin laricio de Corse, une sous-espèce de pin noir d’Europe qui abrite une autre petite beauté, la sittelle corse. Avec son bandeau noir sur les yeux elle est facilement reconnaissable, de même que par sa capacité à se promener, tête en bas, le long des troncs de pin où elle trouve sa nourriture – principalement des pignons, mais parfois aussi de petits insectes. En se tournant vers les flaques de lumière on peut aussi apercevoir, se chauffant au soleil, le lézard de Bedriaga : on trouve ce dernier quasiment partout sur l’île mais les failles rocheuses ont sa préférence. L’ascension continue, le pied du randonneur n’est pas toujours sûr et la prudence est de mise. Ce n’est pas un problème pour le mouflon corse qui a fait siennes les pentes escarpées du Monte Cinto. Pour espérer l’entrevoir il faut du silence et de la patience car l’animal est malin et prendra la fuite aussitôt remarquée votre présence. Petite halte au lac du Cinto, à 2 289 m d’altitude au sud-ouest du sommet, ou au lac d’Argento, au nord-ouest, à 400 m du sommet. Il ne faut pas hésiter à lever la tête, ce serait l’occasion de pouvoir admirer le vol majestueux du milan royal. Petite halte au lac du Cinto, à 2 289 m d’altitude au sud-ouest du sommet, ou au lac d’Argento, au nord-ouest, à 400 m du sommet. Il ne faut pas hésiter à lever la tête, ce serait l’occasion de pouvoir admirer le vol majestueux du milan royal. © Elise Herbeaux - La Poste - Tous droits réservés.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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