Les timbres à date - Création : Aurélie Baras.
Alexandre Varenne, né le 3 octobre 1870 à Clermont-Ferrand et mort le 16 février 1947 à Paris (5e), est un homme politique et journaliste français. Il est le fondateur du journal La Montagne. D’après Wikipédia.
Avocat, député, journaliste, trois passions qui guideront Alexandre Varenne tout au long de sa vie. Le 4 octobre 1919, il a 49 ans lorsque paraît le premier numéro de La Montagne à Clermont-Ferrand, où est né le fondateur. « En avant ! », l’éditorial de Varenne, affirme sa volonté de répondre à « l’impérieux besoin d’une démocratie nouvelle après l’ouragan de misères inouïes que vient de vivre notre pays ». Référence à la Convention, le journal prend le nom de la Montagne, le parti le plus proche du peuple qui siège en haut des gradins de l’Assemblée nationale. Alexandre Varenne ne fera jamais la moindre concession sur ses combats républicains et sur son obsession d’une liberté absolue pour la presse. Il lui en coûtera pourtant lorsque, face à la censure de l’État français, il défend pied à pied la ligne politique du journal malgré les menaces répétées. Mais la pression devient trop forte, les ultimatums du pouvoir pétainiste sont quotidiens ; le 27 août 1943, dans un éditorial rageur titré « Briser la plume », Alexandre Varenne saborde La Montagne, devenu le journal le plus censuré de France. Cet acte de refus du mensonge et d’affirmation de sa liberté vaudra à La Montagne d’être le premier journal à être autorisé à reparaître sous son nom à la Libération. Ami de Jean Jaurès au côté duquel il avait débuté à L’Humanité, avocat de Jean Zay, vice-président de la Chambre des députés après la victoire du Cartel des gauches, engagé dans la résistance en Auvergne, Alexandre Varenne avait été nommé gouverneur général d’Indochine en 1925. Pendant trois ans, il mit en œuvre une politique émancipatrice, soucieuse du droit des peuples, qui préfigurait déjà la décolonisation. Alexandre Varenne deviendra – enfin – ministre d’État, le 26 juin 1946, à plus de 75 ans, dans le gouvernement provisoire de la République dirigé par Georges Bidault et dans lequel il côtoie Maurice Thorez, Robert Schuman, Edmond Michelet, Marcel Paul, entre autres. Moins d’un an plus tard il s’éteint dans son bureau à Paris, le 16 février 1947, alors qu’il travaille sur la constitution de la IVe République. « Il fut un admirable Français », dira Édouard Herriot, alors président de l’Assemblée nationale, dans son éloge funèbre lors des obsèques à Clermont-Ferrand. © La Poste - Fondation Varenne - Tous droits réservés.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste.
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