Joséphine Baker (1906-1975), danseuse de la « Revue Nègre » présentée à Paris en 1905, paraîtra dans cinq films, notamment Zou-Zou (1934) avec Jean Gabin ; puis Princesse Tam-Tam (1935) et Fausse Alerte (1939). Mais sa carrière cinématographique sera courte ; elle ne retrouve pas à l'écran les succès qu'elle connaît sur scène.
D'après la notice du carnet de timbres.
Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis dans l'État du Missouri, aux États-Unis, et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, en France, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d'origine américaine.
D'origine métisse afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première célébrité noire.
En 1937, après son mariage avec un jeune raffineur français de confession juive – religion à laquelle elle se convertit alors –, elle obtient la nationalité française et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l'occupant. Elle utilisera ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l'émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King Jr.
D’après Wikipédia.
Joséphine Baker, femme généreuse et artiste remarquable, fait son entrée le 30 novembre 2021 parmi les « grands hommes» de l'histoire de France. Elle rejoint «l’inconnue du Panthéon», Sophie Berthelot (qui y repose au côté de son mari le chimiste et homme politique Marcelin Berthelot), la physicienne Marie Curie, la résistante Geneviève de Gaulle-Anthonioz, l'ethnologue Germaine Tillion et la femme d’État Simone Veil. Six femmes seulement sur un total de quatre-vingt-une personnalités panthéonisées.
D’après Le Figaro.
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